vendredi 1 janvier 2010

Désolé, ce blog n'est pas mis à jour. Les traductions sont en cours. En attendant, vous pouvez aller voir les versions anglaise et allemande de mon blog. Ils sont mis à jour.

mardi 13 octobre 2009

... et bien sûr, le mal de mer !

Quelle bonne surprise quand nous avons su qu'il y avait des baleines au large du Togo ! Bien sûre, nous sommes tout de suite allés vérifier auprès des autorités touristiques de la capitale la possibilité pour mieux arriver à les voir. La réponse a été décevante: non, il y a bien longtemps qu’il n’y a plus des baleines avenir auprès de la côte ... Puis à nouveau une étincelle d'espoir, quand une connaissance a mentionné que des personnes ont vu des baleines à proximité de la plage. Pendant une semaine, nous allions nous promener chaque jour sur la plage, mais on n’a rien vu. Le temps de notre séjour était limité et cette méthode ne semblait pas être suffisamment prometteuse. Alors, nous avons commencé à prospecter si il y avait des bateaux qui emmener des touristes sur la mer pour voir les baleines. Heureusement, on a trouvé quelqu'un (le propriétaire du restaurant « Alt München » près du port). Nous avons arrangé une date et une semaine plus tard nous partions sur notre petite aventure.

Nous avions eu un peu de malchance avec le temps, car ce jour était le seul jour sur nos trois semaines à Lomé avec de la pluie (même si la pluie n'a duré que 10 minutes). La pluie nous a complètement trempés sur notre petit bateau. Cependant, notre fier Nico a continué motivé à pêcher, pendant que nous scrutions la mer pour notre principale attraction, les baleines. Bon, je l'avoue, j’ai passé la plupart du temps la tête au dessus la rambarde, mais bref c’est des choses qui arrivent ... et puis finalement nous avons aperçu un premier jet d’une baleine loin à l'horizon. Quelques minutes plus tard, ces mignons petits animaux nageaient à côté de notre bateau. :-).

Lokossa

Quand nous sommes arrivés à Lokossa, une ville proche de la frontière Bénin-Togo, nous sommes arrivés à un endroit qui n'est pas beaucoup fréquenté par les personnes blanches ... Et comment savons-nous cela? Et bien, tout d'abord pendant une semaine, les seuls « Blancs », que nous avons vus, étaient nous-mêmes. Il n'y avait également pas d'objet touristique offert sur les marchés et pas des repas occidentaux dans les restaurants. En fait, nous avons vu ce qu’était la vraie vie africaine dans cette petite ville. Et puis, il y avait aussi un indicateur beaucoup plus révélateur : Il nous est arrivé plusieurs fois que de très jeunes enfants ont eu la peur de leur vie juste en nous voyant, pleurant, criant, et courant loin de nous trouvant souvent refuge derrière leurs mamans. Évidement, ce n'était pas l'impact que nous voulions avoir sur ces enfants, mais bien, que pouvions nous faire ? Nous devions plus avoir l'air d’effrayants fantômes blancs que d’amicaux visiteurs étrangers.

Cependant nous avons vraiment aimé cette ville. Les gens étaient très amicaux et – à l’opposé de nombreux lieux touristiques - les gens ne demandait pas constamment des cadeaux ou de l'argent. Et les enfants, qui n’avaient pas peur de nous, chantaient joyeusement la chanson suivante à chaque fois qu'ils nous voyaient:

lundi 7 septembre 2009

Les diplomates, vraiment?

Samedi 11 Août, on était au centre de promotion d’artisanat à Cotonou. On a été étonné d’y trouver de l’ivoire exposé ouvertement. On a demandé à l’artisan d’où venait l’ivoire, et on a été surpris lorsqu’il nous a dit sans souci que cet ivoire venait des éléphants chassés illégalement. On lui a demandé qui étaient les acheteurs car les touristes ‘normaux’ ne peuvent pas passer facilement les frontières européennes avec ces produits interdits dans leurs poches. Il nous a dit que c’est les diplomates qui les emmènent car ils ne sont pas contrôlés par la douane…

Cela nous a rappelé une conversation que l’on a eue avec le guide de Pendjari qui nous avons raconté que quelques restaurants au Bénin proposaient de la viande d’animaux sauvages. Certainement pas ouvertement, mais si un touriste demande, il pourrait avoir l’opportunité d’être servi ces viandes précieuses (normalement de la viande d’antilopes). Les animaux sont, ici aussi, chassé illégalement mais – nous a dit le guide essayant de nous rassurer – ce ne sont pas les animaux sauvages du Bénin mais chassés au Togo… (Comme si cela rendait la situation meilleure).

Espérons que les diplomates et touristes deviennent bientôt plus intelligents et arrête de soutenir les tueries illégales d’animaux sauvages en Afrique par leurs comportements.

La Contribution d’Afrique

Ce que j’ai observé dans pas mal d’endroits en Afrique, c’est que beaucoup d’africains contribuent à la pollution de la terre, mais il semble soit qu’ils ne s’en rendent pas compte, soit qu’ils ne s’en inquiète pas (J’entend aussi parfois des africains se plaindre des pays occidentaux pour le réchauffement climatique et donc pour la souffrance en Afrique...). On voit les routes pleines de voitures d’occasion qui viennent d’Europe car elles ne pouvaient certainement plus passer le contrôle technique. La situation est similaire pour beaucoup d’appareils domestiques (comme les frigos). On voit aussi souvent des poubelles dans les rues et en campagne, que les gens parfois brûlent pour s’en débarrasser sans s’inquiéter des fumés toxiques que cela lâche dans l’atmosphère (comme les pneus brûlant sur la photo ci-contre). Les sacs en plastiques sont aussi très facilement donnés pour tout achat… et la liste peut continuer...

Cela est probablement surtout dû à un manque d’argent des africains – car j’imagine qu’ils aimeraient bien avoir une voiture ou un frigo neuf – ou au manque d’infrastructure (comme un propre système de ramassage de poubelle). Mais je crois que c’est aussi dû à une éducation insuffisante et à un manque d’incitations pour changer leurs habitudes...

Vivre dans un nuage

…de pollution. Et il y en a vraiment suffisamment à Cotonou. C’est une ville qui est chaotique avec tout ses Zemi-Johns (taxi motos) et les autres conducteurs fous. Elle est si énormément polluée que chaque opportunité de sortir était un plaisir très apprécié.

Alors, pourquoi y sommes nous néanmoins resté pendant sept longues semaines? C’est à cause de Nico qui a voulu aider une institution de micro finance là-bas. A l’origine, il avait prévu de faire juste quelques entretiens avec des gens qui ont reçu un micro crédit. Mais avant de pouvoir commencer avec cela il a fallu que Nico décide d’aider un peu à améliorer la communication et l’échange d’information entre l’institution au Bénin et son partenaire en France, ce qui nous a fait rester plus longuement que prévu. L’expérience était malgré tout très intéressante pour Nico et moi-même (j’ai aidé Nico avec les entretiens – en étant sa secrétaire et conseillère particulière). On a beaucoup appris sur la micro finance et eu pas mal de conversation intéressante avec les gens du coin et des étrangers sur le développement de l’Afrique.

Il y a eu aussi une lutte d’un mois avec la direction de immigration autour notre visa pour essayer de repousser une amende, ou peut-être mieux décrite comme un pot-de-vin. Ce qui a contribué – avec le fait que Nico est tombé malade au début de notre séjour (et une fois de plus juste avant de quitter Bénin) – à prolonger notre séjour...

vendredi 7 août 2009

Sous le pont

Nico était malade … et qu’est-ce que j’ai fait : Je l’ai laissé sous un pont…
(Avec des mecs très sympa : un d’entre eux à même prêté sa veste à Nico pour qu’il n’ait pas froid et un autre à offert son abris contre le vent … très aimable!)

Je sais j’ai l’air cruel, mais je lui voulais vraiment que du bien. Mais commençons donc au début de l’histoire. Le jour après notre arrivée à Cotonou Nico est tombé malade. Il a eu de la fièvre, des diverses douleurs et des problèmes d’intestin. Il avait assez mal donc nous avons décidé que c’était mieux pour lui d’aller voir un docteur. Le réceptionniste de l’hôtel m’a dit qu’il y avait une clinique juste au coin de la rue. En partant de l’hôtel, Nico est partit plus vite que moi en demandant au portier qui lui a indiqué vers la direction opposé de celle du réceptionniste. Lorsque on est arrivé à la clinique indiquée par le portier, on a vu que c’était une clinique seulement pour les femmes et les enfants, donc pas pour Nico. On a demandé la direction pour une clinique plus appropriée, cependant les Africains ne sont pas très bon pour indiquer le chemin, donc on a erré un peu partout en cherchant la clinique. Il a alors commencé à pleuvoir, mais heureusement on s’est réfugié sous un pont juste au moment où la pluie s’est mise à tombé très forte. Nico a commencé à avoir froid donc même sous la pluie intense, j’ai décidé de courir vers l’hôtel (à juste cinq minutes du pont) pour chercher les ponchos. J’ai donc laissé Nico sous le pont avec les personnes sympa pour éviter qu’il ne tombe encore plus malade. En retournant vers le pont j’ai finalement trouvé la clinique qui était en fait juste au coin de la rue de l’hôtel. Je suis allé chercher Nico et je l’ai amené directement à la clinique pour la consultation…

vendredi 10 juillet 2009

J’ai de nouveau grossi...

Nico a été assez choqué quand il m'a vu pour la première fois après trois mois et demi de séparation. J’avais maigri de 10 kg. Comment j’ai fait ça? Je n'en ai aucune idée, mais je ne l’ai pas fait exprès. La bonne nouvelle est que maintenant je peux - officiellement autorisé par Nico - manger tout ce que je veux (même beaucoup de choses grasses et sucrées) et Nico me donne même souvent un peu de sa part quand normalement il m’en prenait dans mon assiette. Et cela a déjà aidé pour reprendre du poids. Je ne sais pas exactement combien j’ai repris, mais mes pantalons sont de plus en plus étroit. Donc, l’idée est qu’à Cotonou nous allons commencer à refaire du sport. Après tout, nous ne voulons pas que les kilos repris soient sous forme de graisse. Á propos… je ne mange pas seulement gras et sucré, j’essai, bien sûr, de garder mon alimentation saine et équilibrée... ;-)

Les animaux sauvages de l'Afrique

Les animaux sauvages de l'Afrique sont après tout la plus grosse attraction touristique. Mais malheureusement, à notre époque, les moutons, les chèvres et les vaches sont pratiquement les animaux les plus sauvage que l’on peut trouver ici en Afrique. Donc heureusement que nous sommes allés au parc de la Pendjari au nord du Bénin où ils existent encore là-bas pas mal de ces espèces d'animaux pour qui l'Afrique est devenu si bien connu. Et leur nombre dans ce parc augmente (ce qui est assez inhabituel pour l'Afrique).

Le premier animal que nous avons rencontré était un éléphant… enfin un groupe de quatre éléphants. En fait, nous avons vu les éléphants quatre fois au total. Nous avons aussi vu différentes antilopes, deux espèces de singe, une sorte de sanglier, des hippopotames, des différents espèces d'oiseaux, des tortues et même trois bisons (dont j'étais assez heureuse de voir, car nous avions passé presque une journée à chercher les lions et seulement peu de temps pour la recherche des buffles).

Pour ce que nous savons maintenant les lions étaient assez proches (et d’après un des gardiens du parc qui les a vu le même soir que nous étions là, mais aussi un guépard près de l'endroit où nous avons passé la nuit). Mais malheureusement nous n’avons pas pu les trouver. Le mieux que l’on a réussi a été de voir quelques empreintes de pattes très fraîches d'une lionne et d’entendre un rugissement pas trop éloigné. Lors de notre séjour au parc nous avons rencontré un journaliste béninois et un étudiant français travaillant sur un documentaire sur le parc Pendjari. Ils nous ont dit qu'ils avaient vu des lions en pleine période de reproduction le jour devant notre arrivée. Toutefois, même en suivant le journaliste et son équipe, nous n’avons pas pu les retrouver. L'herbe était déjà trop haute (c'est pourquoi il est préférable d’aller visiter un parc africain à la fin de la saison sèche...). Quel dommage ! - Ou dans les mots de Nico: « Au moins comme ça, nous aurons une bonne raison de revenir faire un safari en Afrique, pour voir un lion... »

La tempête de sable

Au cours de notre aventure de chameaux dans le Sahel du Burkina, nous avons passé la première nuit à dormir à la belle étoile. Le soir, lorsque nous nous sommes couché, le ciel était très clair avec de nombreuses étoiles ... Donc au milieu de la nuit, je me suis fait réveiller par le vent et le sable qui caressaient mon visage. Quelques nuages se sont d’abord formés couvrant de plus en plus le ciel et avec Nico - également réveillé – nous nous sommes alors demandé si la pluie pourrait bientôt venir. Lorsque nous avons vu quelques éclairs à l’horizon, nous avons réveillé les guides pour obtenir leur avis d'expert, ils nous ont assuré « aucun risque de pluie » et que « même si il pleut, nous aurons assez de temps pour se réfugier au village le plus proche ». Nous nous sommes donc rallongé, tout en continuant d’observer de temps en temps le ciel, qui s’assombrissait de plus en plus, et tout en remballant peu à peu nos affaires pour être prêt à un départ rapide. Puis, voyant un coté devenir rapidement très très noir, qui se rapprochait rapidement, nous avons décidé de réveiller à nouveau les guides. Cette fois ils ont proposé de partir hâtivement vers le village... et ils se sont vraiment lever en un éclair. Nous avons juste eu le temps de ramasser nos sacs, lorsque une violente tempête de sable a commencé (Nico a heureusement retrouvé sa torche dans le sable juste une seconde avant). La tempête de sable était tellement violente que nous ne voyions pratiquement rien et nous avions de grands problèmes à marcher avec tous nos bagages (et la torche de Nico's nous aidait énormément). Nous avons atteint notre refuge - une salle d'école - au moment même où la pluie a commencé à tomber. Avec tout ça, je crois que nous avons eu de la chance d’être arrivé à l'intérieur, même si on avait du sable partout sur nous: dans les yeux, dans la bouche, dans les cheveux, et dans les vêtements (et je précise bien « dans », pas seulement « sur »).

Le joli oiseau bleu à queue longue…

...dont Nico est vraiment tombé amoureux quand il l’a vu la première fois sur le bord de la route. Depuis cet instant, il a continuellement cherché cet oiseau dans le but de le prendre en photo. Mais cela s’est révélé être un défi. Nous l'avons souvent vu au Burkina Faso mais aussi plus tard au Bénin. Quelques photos se sont révélées meilleures que les autres, mais aucune n'est vraiment excellente. Au moins, nous connaissons maintenant le nom de ce joli oiseau: « Le merle métallique à queue longue ».

Burkina Faso

Deux semaines et demi au Burkina et nous avons vu et vécu pas mal de choses.

Dans le sud-ouest du pays, nous avons vu nos premiers hippopotames (et nous y sommes allés deux fois le même jour: une fois le matin quand ils étaient encore plutôt somnolents et une fois le soir quand ils étaient actifs et bruyants). Nous avons nourri des poissons sacrés (une sorte d’offrande). Nous sommes allés à une belle cascade et nous avons visité des formations rocheuses intéressantes. Étant donné que cette région et surtout Bobo sont plutôt artistique, c’était un lieu idéal pour Nico pour avoir sa première leçon de Djembé (tambour africain), qu'il a vraiment apprécié. Autrement, à proximité d’un des endroits où on logeait était un SOS village d'enfants et comme ça nous avons eu la possibilité de le visiter pour voir si les dons sont bien dépensés (et je pense qu'ils font un superbe travail à cet endroit).

Puis dans le nord nous avons fait une petite excursion à dos de chameau et avons dormi à la belle étoile dans les dunes puis dans un petit village traditionnel Touareg avant d'arriver en même temps que les caravanes sur le marché célèbre de Gorom-Gorom (malheureusement, il semple que les gens ne vont plus avec les chameaux au marché, mais avec des chariots d’ânes, des vélos, des motos et n’importe quelle autres choses plus confortable et plus rapide). La tempête de sable et le mal de derrière était inclus gratuitement dans cette aventure. Aussi inclus étaient des vêtements très sales et un voyage vers la capitale dans un bus sans fenêtres et avec des poules accrochés au-dessus des sièges.

Burkina est vraiment un beau pays avec des gens très aimables et serviables. La nourriture est vraiment délicieuse, mais alors je dois avouer que nous avons aussi mangé un certain nombre de repas plutôt européen. Mais nous avons aussi essayé la cuisine locale comme le tô à base de céréales noir avec du lait de vache frais dans le petit village Touareg où on a dormi au cours du voyage de chameaux et du foutou avec les diverses sauces. Pour le petit déjeuner on avait une alternative délicieuse au petit déjeuner européen qui était une omelette dans une baguette beurrée.

Le train

En fait, il n'y a pas beaucoup de trains ici en Afrique de l'Ouest. C’est pour cela qu’on n'avait certainement pas envie de rater l'occasion d'un voyage en train entre Ouagadougou et Banfora. Samedi matin à 7h30 l'un de ces trains était censé partir (bon, on pensait que s’il partait tôt, on arriverait à destination avant le coucher du soleil)... Mais le train est partit avec 6.5h de retard! Pendant ce temps là, on se relaxait dans un petit parc en face de la gare avec pour Nico une chance d'interagir pour la première fois avec des enfants africains (qui étaient très heureux d’avoir notre attention). Le trajet lui-même était très lent et avec des sièges en plastique pas nécessairement confortable (même si nous avons eu de la chance premièrement que le temps était nuageux donc pas trop chaud et secondement que c'était le jour du match de football entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso donc moins de monde à envoyer). Au final, l'expérience a été magnifique, étant les seuls étrangers entre les voyageurs locaux. A minuit arrivant seulement à Bobo-Dioulasso la ville avant la destination finale, nous avons décidé de descendre là, puisque notre destination Banfora était encore à trois heures de trajet... C’était assez pour une première expérience en train.

Réunification avec Nico

Après être remonté de Lomé, je suis revenu pour deux semaines à Sokodé puis vraiment excité je me suis mise en route vers Ouagadougou (Burkina Faso), pour aller rencontrer Nico...

À 7:30 le matin, j'ai quitté la maison à la recherche d'un minibus en direction du nord. Après seulement une heure, j'avais trouvé un bus et personnellement, j’étais plus que prête à partir, mais bon ... ici, en Afrique les autobus partent seulement quand ils sont plus que plein et là c'était le cas justement à 10h30 du matin après 3 heures d’attente. Bien que… même avec le bus prêt, on ne pouvait pas partir car une dame avait décidé de partir pendant l'attente pour une visite du marché et il a fallu que nous la retrouvions d'abord. Le trajet a ensuite été long, avec de nombreux arrêts sur le chemin pour prendre et laisser des passagers de temps en temps, pour manger et même pour prier. La route, au nord de Kara, était dans un assez bon état, mais aux autres endroits la route avait une multitude de trous ahurissants. Les amateurs de slalom auront eu une pure joie ici, mais peut-être pas les personnes souffrant du mal de voyage. Il était déjà plus de 18h00 quand nous sommes arrivés à Dapoang, mon arrêt pour la nuit.

A 6h15 le lendemain matin, le voyage à continué... D'abord, un taxi sur bondé vers Sinkasse (la ville frontière), ensuite une moto qui m’a amené aux postes de chaque coté de la frontière et puis finalement à la station de bus du coté Burkina Faso. Là, j'ai trouvé assez rapidement un minibus (j'ai malheureusement manqué les plus rapides et plus grands bus, car le fonctionnaire du Burkina Faso était très lent pour me faire un visa ...). Mais là encore comme d'habitude, j'ai dû attendre un long moment pour le départ. En attendant j'ai été occupé par un alcoolo local, qui ne voulait pas me quitter, même avec les nombreuses tentatives faite par les employés de la station de bus pour le convaincre d'aller ailleurs. Finalement, le départ du bus à 9h00 m'a sauvé. Le trajet a été plus confortable que celui du jour d’avant, mais c’était aussi très long avec de nombreux arrêts ennuyeux ...

À 16h00 je suis finalement arrivée à l'aéroport de Ouagadougou. Normalement, l'avion de Nico avait arrivé à 15h40 et donc je devais être parfaitement à l'heure pour ça, mais en fait son avion était en retard ... et j'ai dû attendre 5 très longue heures avant que Nico apparaisse enfin...

vendredi 5 juin 2009

Le roi avec les 99 épouses

Il y a quelques semaines je suis allé à Kparato, un petit village entre Sokodé et Tchamba. Le célèbre roi, connu pour avoir eu 99 femmes, est enterré dans ce village. Plusieurs de ses descendants vivent encore aujourd'hui dans ce village et j’ai été assez chanceux pour être guidé par un de ses petits-fils. Il m'a montré tous les endroits importants: J'ai vu le vieux baobab sur la place centrale du village et l'oracle juste à côté de l'arbre. En fait, l'oracle est un endroit où une femme a apparemment été enterrée vivante et où même aujourd'hui les gens continuent d’aller régulièrement pour recevoir des conseils sur des questions importantes ou des choix de vie. Il est, pour ainsi dire, un lieu où l’Islam (la religion principale dans cette région du Togo) se mélange avec les croyances traditionnelles.

Malheureusement, je n’ai pas réussi à rendre visite à la tombe du célèbre roi ou ses possessions, car le bâtiment était fermée à clé et son successeur, qui garde la clef, était partit travailler dans les champs. J'ai essayé plusieurs fois de venir à cet endroit, mais ce monsieur travaillait tout les jours sauf mardi et vendredi (lorsque je travaillais). Néanmoins, j'ai vu deux tombes des successeurs de ce grand roi, ce qui était déjà assez impressionnant. Chacun de ces deux messieurs été enterrés dans des maisons plutôt ordinaire dans le village.

mercredi 3 juin 2009

Retour à Lomé

Mardi, 26 Mai, je voulais revenir à Lomé pour avoir mon visa renouvelé. Très tôt le matin je suis parti. Mais après seulement 1h de trajet à 6heures 30 du matin le bus avait déjà une panne ... on a attendu… attendu... de temps en temps une petite étincelle d'espoir ... Après 3h au bord de la route, nous avons fait de l’auto-stop vers la prochaine village « Tchébébé », parce que l'heure de midi approchait ... et il y avait vraiment assez temps pour une glace rafraîchissante, un repas (Foufou) et encore une glace ... et même une petite promenade était possible ... et pour les voyageurs religieux une prière à la mosquée ... et puis après 7heures et demi d’attente vers 14h le bus était enfin réparé et le trajet continue. Inutile de dire que je suis arrivé assez tard à Lomé, mais j'ai aussi rencontré des personnes gentilles au cours du voyage ... finalement une petite excursion agréable.

vendredi 29 mai 2009

Eglise

Dimanche dernier, on a emmené tous les enfants (sauf les bébés) à l’église. C'était la première fois pour eux donc ils étaient super heureux...


Et non, je ne suis pas devenu religieuse. C’était juste parce que l’éducatrice, qui est énormément religieuse, voulait emmener les enfants à l’église. Toutefois un adulte pour 16 enfants était un défi trop grand pour elle, donc c’est pour cela que je suis allé avec elle.

samedi 16 mai 2009

J’étais malade…

Moi, j’aime beaucoup essayer la nourriture locale. Naturellement, la conséquence est des fois des problèmes d’estomac…. Pas de problème, j’ai cru que ça allait passer. Lorsque les problèmes d’estomac ont empiré, j’ai pris les médicaments que j’avais emmenés et j’ai fait plus attention à la nourriture. Evidement je n’étais pas assez prudente... Samedi dernier ça s’est empiré encore plus. Je suis devenu un peu trop déshydraté et pendant la nuit en allant au WC je me suis évanouie sur le chemin. Grâce à la persistance de Nico, je suis allé voir un docteur le dimanche. Je suis resté au centre médical tout le dimanche de 11h jusqu’à 19h pour recevoir les médicaments pour la réhydration et pour l’estomac. Tout en intraveineux. Pour les prochains jours le docteur m’a prescrit des médicaments à prendre chaque matin et soir. Malheureusement les effets secondaires des médocs sont rapidement apparu: surtout le vertige. Le mardi je suis retourné au centre médicale et j’ai vu un autre docteur (le docteur du dimanche était là aussi pendant la consultation). Mes médicaments ont été changés. Le soir juste avant prendre les médicaments j’ai demandé à Nico de vérifier sur internet le effets désirés et secondaires de mes médicaments. J’étais surpris de découvrir qu’un des médicaments était pour le traitement du paludisme - je n’ai pas de paludisme - et un autre pour le traitement des douleurs de ventre – Lorsque le docteur m’a demandé si j’avais des douleurs au ventre, j’ ai dit ‘non’. C’est bizarre! Donc c’est clair que je ne vais pas prendre ces deux médicaments. Il reste deux médicaments antibiotiques. Je les ai pris et maintenant ça va beaucoup mieux avec la santé.
NB : J’ai demandé au docteur un avis pour quelle nourriture était le mieux pour aider la guérison de la diarrhée. Avec un grand sourire il a répondu ‘Tu peux manger tout ce que tu veux’…

Combien d'adultes et d'enfants pouvez vous mettre dans une voiture?

Le jeudi 16 avril on est allé avec la plupart des enfants de l’orphelinat à un centre médical pour faire les vaccinations. Pour l’aller il y avait ‘seulement’ 18 enfants ages de 6 moins a 4 ans dans la voiture avec nous 4 adultes. Un exploit! Les sept plus petits bébés étaient arrivés plus tard avec les autres 'tatas'. Mais pour le retour vu qu'il était trop tard pour demander au chauffeur de taxi de faire deux fois la route (les autres tatas étaient déjà parti a pied et avaient amené une des petites filles)…

On a donc mis les grands a l'arrière, et j’ai pris deux des petits bébés et l’éducatrice aussi. Entre nous deux les plus grands bébés étaient assis. Et de l’autre coté de l’éducatrice il y avait un petit bébé dans une chaise de bébé et un plus grand par terre. La troisième tata, qui a assis à coté de conducteur, a pris deux petits bébés dans les bras et deux des plus grands bébés par terre. En tout et pour tout, il y avait 24 enfants et 4 adultes dans la voiture. C’était impressionnant! Malheureusement, je ne le savais pas a l'avance qu'on allait faire les vaccinations ce jour la et donc je n’ai pris pas mon appareil photo.

Je n’avais jamais pensé que ce serait possible de mettre 24 enfants et 4 adultes dans une voiture. Mais oui, on a réussi!

vendredi 24 avril 2009

Mes colocataires

Même si je suis le seul être humain qui vit dans mon appartement au moment, je ne suis pas toute seule. Il y a de petits amis qui m'ont rejoint. Pour les mouches, les moustiques et les termites, cela n’étaient pas une grosse surprise. Même pour les araignées je m'y attendais. En fait, normalement j’ai peur des araignées, mais comme c’est difficile de les éviter ici et vu qu'elles ne sont pas dangereuse, je me suis habituée (pour la nuit ma moustiquaire me protége ;-) ). Donc, j’ai aussi trouvé des cafards dans ma chambre et des crapauds que j’ai réussi à attraper et à jeter par la fenêtre. Les derniers nouveaux colocataires sont des petites souris qui courent vite … trop vite pour les attraper, mais quand même très mignonnes.

La saison de la pluie

La saison de la pluie: Elle a commencé! C’était le 17 mars quand il a plu pour la première fois depuis mon arrivée en Togo. Dés lors il a plu beaucoup plus de fois et les rivières ont déjà de l’eau qui coule dedans. Normalement il pleut très fort pour une ou deux heures avant de s'arrêter complètement, mais le lundi de Paque c’était différent… j’ai voulu travailler ce jour la. Après tout les enfants sont toujours à l’orphelinat – que ce soit un jour férié ou non. Je me suis levée normalement et je me suis préparée. Mais quand j’ai voulu partir, j’ai vu le ciel complètement couvert de gros nuages foncés. Et la, dix minutes plus tard il a commencé à pleuvoir. Il a plu vachement fort jusqu'à 14h de l'après-midi. Pour moi c’était un jour très ennuyeux à la maison (lecture, dormir, attendre…).

Les étoiles

En Afrique il y a moins de lumières artificielles qui éclairent les maisons et les rues pendant la nuit. Heureusement, je dirai, car le ciel est vachement beau avec plein d'étoiles. En fait, on peut voir plus étoiles ici qu'en Europe et elles brillent beaucoup plus. C'est dommage que ce n’est pas possible de faire des photos du ciel avec mon appareil photo.

samedi 11 avril 2009

Des mangues

Donc, je suis arrivé juste pour la saison des mangues. Vachement bon. (À propos, c’était les Allemands qui ont apportés les arbres à mangues au Togo.) Il y a de deux sortes: les plus grosses, qu’on trouve aussi facilement en Europe, et une autre sorte petite et de couleur jaune. En ce moment, toutes les deux sont très bon marché, surtout les petites (j’ai payé moins de 10 centimes d'euros pour 12 mangues). A l’orphelinat on a aussi des manguiers, comme ça je peux en manger vraiment beaucoup gratuit. Et ils sont troooooooooooooop bons...

Le concert

Hier je suis allé à un concert. C’était très intéressant. Au début, on était juste assez a attendre que ça commençait, avec 2 DJ de Lomé qui essayait de nous distraire un peu. Le podium était complètement vide et assez petit. On était assit sur des chaises en plastique. Puis, ça a finalement commencé, cependant avec au début des artistes locaux (je pense), ce qui me rappelait les mini play-back que j'avais l'habitude de regarder a la télé, car ce n'était que vraiment du play-back, assez mauvais il faut le dire. Cependant les artistes étaient encore assez jeunes. De temps en temps, des jeux étaient organisés pour gagner des lots (téléphone portable, t-shirt). Apres une longue attente, le vrai concert a commencé [oops, j’ai oublié le nom du groupe, mais je pourrais sûrement le chanter]. Il était du Bénin, et en ce moment très populaire au Togo, et aussi connu internationalement (du moins au moins en Afrique). C'était vraiment très bien, mais comparé aux concerts en Europe, il faut dire que tout était assez simple: pas de déco, pas d'effets lumière, pratiquement pas de gars de la sécurité... Bref, après tout on venait pour la musique, et c'était superbe.

P.S.: Le artist est Petit Miguelito.

La vie sans les françaises...

...est en fait pas trop mal. A la maison, j’ai plus d’espace maintenant dans mon apart de deux pièces et je l'ai rendu plus confortable. L’ambiance dans le jardin est aussi très différente. Les voisins sont plus vivants et m’approche plus facilement. Georgette – la fille de la proprio (Matya) – rit beaucoup plus souvent et fait des bêtises (surtout si Matya n’est pas la).

La nourriture est a peu près encore la même; juste que maintenant elle est préparé par Georgette au lieu d'un membre de l’association. Bien sûre je l’aide un peu. Parfois ils m’offrent quelques choses de différent. Hier, par exemple, on a mangé des pâtes de mais avec une sauce épicée, qu’était très bon. Aujourd’hui on a mangé du poisson. L’autre jour, j’ai eu l’opportunité de goûter un fromage soja (c’est pratiquement la même chose que le tofu chez nous en Europe) et aussi j’ai goûté le nougat d’ici. Une fois on a eu quelque chose qui ressemble au potiron (même aspect, même taille, orange a l'intérieur ; mais il n’y avait pas de pépins et il y avait plus de fibres). Ca se mange chaud et a un goût assez sucré. C’était très difficile à manger à cause de fibres. Ici normalement ils l’arrachent à coup de dents ou le déchirent avec les doigts, parce que le couper est trop difficile. Cependant je n’avais pas assez d'expérience et pour ça Georgette m'a beaucoup aidé. C’était vraiment délicieux.

Je connais maintenant aussi plus de gens ici. Comme ça je peux sortir quand je veux au lieu de toujours rester à la maison après le travail … En général, il y a beaucoup de gens qui me demande d’être leur correspondante (même des étrangers qui m’approche dans la rue ; mais très gentiment) ; malheureusement ce n’est pas possible pour moi d'écrire à tout le monde. Donc, si il y a quelqu’un qui aime écrire des lettres ou des e-mails, il y a beaucoup de gens qui serait très content d’échanger- il faut juste me le dire…
 
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